Les véhicules électriques sont en vogue en ce moment en France. Face à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution, des véhicules verts ont fait leur apparition. Écologiques, rapides, et faciles à utiliser, ils ont tout pour eux. Entre les vélos, les trottinettes, les scooters, et d’autres encore, les véhicules qui fonctionnent grâce à l’électricité sont nombreux. Mais ce ne sont pas des jouets, il y a des règles à respecter pour s’en servir.
Les règles de fabrication des véhicules électriques
Ces règles diffèrent suivant les véhicules. Cependant, il y a une base à respecter, et seulement quelques différences d’un véhicule à l’autre.
Les trottinettes électriques doivent avoir un frein, un klaxon, et des feux lumineux, à utiliser la nuit ou par mauvais temps.
Les scooters, eux, n’ont pas l’obligation d’avoir ces feux, mais doivent être équipés de catadioptres. Ce sont des petits éléments oranges qui s’illuminent quand il fait sombre. Il doit y en avoir 4 sur un véhicule : un à l’arrière, un autre derrière, et un sur chaque côté. Il est possible que la couleur change, ce n’est pas toujours orange.
Ce sont les principaux éléments qui doivent obligatoirement être présents sur les véhicules électriques.
Les véhicules électriques et le code de la route
Les véhicules électriques sont un peu un monde à part. Certains respectent totalement le code de la route, tandis que d’autres ont des règles adaptées.
Le scooter électrique ainsi que l’hybride sont comme des véhicules “normaux”, les règles ne changent pas. C’est également le cas pour les choppers, ces motos électriques.
En revanche, les trottinettes électriques ont leur propre code de la route. Ces règles sont d’ailleurs apprises à l’examen du code de la route, depuis fin 2019.
Les utilisateurs des trottinettes électriques n’ont pas le droit de rouler au-delà de 25 km/h. Ils n’ont de droit de circuler seulement sur les routes autorisées à 50 km/h maximum, tout en restant à leur vitesse limite. De plus, il est interdit de les stationner sur les trottoirs, tout comme les vélos électriques. Choses que les gyroroues et les gyropodes peuvent faire.
Les monoroues électriques peuvent même circuler sur les trottoirs, à condition de ne pas dépasser les 6 km/h.
Pour tous les véhicules, il est interdit d’utiliser son téléphone portable, et d’avoir des écouteurs ou équivalents dans les oreilles.
Enfin, le casque, ainsi que les gants, sont obligatoires que pour les utilisateurs des scooters électriques. Pour les autres, le casque n’est que fortement recommandé.
L’âge minimum pour conduire un véhicule électrique
Là encore, les âges minimums pour utiliser un véhicule électrique diffèrent suivant les modèles.
La plupart sont interdits au moins de 14 ans, comme le scooter électrique, le gyroroue, ou le gyropode.
Concernant l’hybride, il faudra attendre vos 18 ans avant de pouvoir la conduire.
Concernant le vélo électrique, c’est plus compliqué. Les modèles classiques sont disponibles à partir de 14 ans. Mais les vélos pouvant aller à une vitesse supérieure à 25 km/h sont considérés comme un cyclomoteurs. La loi est donc différente… pour nos amis belges, qui doivent attendre d’avoir 16 ans. En France, une personne de 14 ans peut utiliser un vélo électrique qualifié de puissant. En revanche, ce type de véhicule nécessite d’avoir un permis.
Les trottinettes électriques sont disponibles à partir de 12 ans. Mais ces jeunes adolescents doivent avoir, jusqu’à leurs 15 ans, un modèle “enfant”, qui a moins de puissance. En effet, jusqu’à ses 15 ans, l’adolescent n’a pas le droit d’aller à une vitesse supérieure à 15 km/h, au lieu des 25 km/h autorisés pour les adultes.
Enfin, le scooter est également autorisé à partir de 14 ans, mais là encore, seuls certains modèles sont disponibles pour eux. Les scooters électriques de 11 kW, équivalent 125 cm3, ou plus, sont réservés aux personnes de plus de 18 ans. Et pour ces modèles, le permis voiture est nécessaire, ainsi qu’une formation de plusieurs heures.