contrôle technique

Dans le but de renforcer la sécurité et la prévention routières l’Union Européenne a introduit une réforme du contrôle technique le rendant plus exigeant.
Notre article ci-contre fait le point sur les éléments contenus dans ce nouveau contrôle technique que vous devez savoir.

Les raisons d’une telle réforme

La commission européenne a pour double objectif d’une part de réduire le nombre de victimes sur la route en écartant les véhicules jugés dangereux, d’autre part de réduire la pollution en réduisant la présence des véhicules les plus polluants.

De plus, pour les automobilistes la réforme vise à rendre les véhicules plus fiables. Ceci grâce à une traçabilité plus solide des véhicules, qui changent de propriétaire en moyenne trois fois au cours de leur utilisation.

Les nouveautés introduites par ce nouveau contrôle technique

Plusieurs points sont essentiels à connaitre afin de que votre véhicule reste conforme.

Les nouvelles exigences de contrôle

Ces changements modifient tout d’abord le déroulement du contrôle technique. Ce dernier est désormais plus approfondi. Ainsi 133 points de contrôle sont vérifiés contre 123 auparavant, 610 défaillances peuvent être répertoriées contre seulement 410 auparavant, enfin 9 fonctions font l’objet d’une vérification contre 10 avant la réforme.

Concrètement cela signifie que l’ensemble de ces éléments pris en compte lors du contrôle technique peuvent aboutir à une contre-visite. Pour plus de clarté les défauts sont désormais classés en trois catégories.

Les niveaux de défaillance

Il existe donc des défaillances mineures, majeures et critiques. Si les premières au nombre de 140, sont sans conséquence sur la validation du contrôle technique, les deux autres niveaux de défaillance entraînent des conséquences sur votre véhicule.
Ainsi les défaillances majeures induisent comme d’habitude une contre-visite après réparations. Le véhicule n’est dans ce cas pas jugé dangereux et peut circuler, mais les réparations doivent intervenir dans les deux mois qui suivent le contrôle technique.

La nouveauté vient des défaillances critiques, qui induisent des défauts rendant le véhicule dangereux. Il en existe 129 au total et font l’objet d’un traitement particulier.

En effet, ces défaillances imposent l’immobilisation du véhicule sous 24 heures. Dans ce cas de figure vous disposerez de ce délais pour conduire votre voiture dans un garage pour réparation. Dépassé ce délais, votre véhicule fera l’objet d’une interdiction de circulation jusqu’à la date de la contre-visite.

Notez également que si certains points de contrôle étaient jugés « mineurs » avant ils sont désormais classés dans la catégorie défauts « majeurs ».

Les conséquences pour les automobilistes

Dans le soucis d’affiner la vérification des véhicules en circulation la réforme impose aussi des contraintes pour les garages comme pour les automobilistes.

Une augmentation du prix du contrôle technique

Si le nombre de points à contrôler augmente ceci oblige les professionnels à consacrer davantage de temps à chaque véhicule avec une augmentation du prix à la clef.
D’après les estimations vous pouvez compter sur une augmentation comprise entre 15 et 20% de plus.

Une obligation de contre-visite plus fréquente

Parallèlement, si le nombre de défaillances majeures augmente les contre-visites aussi. De manière mécanique les professionnels peuvent très bien faire payer ces visites supplémentaires au regard d’un surplus de travail.

La réforme de juillet 2019

Mise en vigueur au 1er juillet, cette réforme vise les véhicules jugés polluants en particulier ceux fonctionnant au diesel.
Il s’agit d’un contrôle aux particules fines, qui est censé pouvoir détecter d’éventuelles modifications qualifiées d’illégales sur les filtres à particules. Faites souvent dans le but de rendre le véhicule plus performant.

A priori ceci ne concerne qu’un nombre relativement restreint de véhicules. Si vous possédez un véhicule diesel sachez que cette mesure ne devrait pas induire une nouvelle augmentation de prix du contrôle technique.

Quelques conseils pour préparer votre véhicule au nouveau contrôle technique

Il s’agit simplement de vérifier par vous-même ou de faire vérifier des points essentiels afin de prévenir votre prochain contrôle:

-L’état de la carrosserie : bonne fermeture des portes, capot et coffre, pas de partie saillante.

-Les pneus : ils doivent être un bon état, sans déchirures ou d’usures irrégulières.

-Les feux et éclairages : ils doivent être en état de fonctionnement.

-L’intérieur du véhicule: les ceintures ne doivent pas être abimées ou déchirées, les sièges doivent être correctement fixés.

-Les équipements servant à la visibilité : les rétroviseurs, le pare-brise, et les vitres doivent présenter un état correct et assurer une bonne visibilité.

Cette liste est loin d’être exhaustive, mais à le mérite de vous permettre de vous prémunir contre certains désagréments qui relèvent du bon sens.

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